SOIGNER SES PALMIERS

JUSTE APRÈS L'ACHAT

SOIGNER APRÈS LE FROID

SOIGNER PAR L'EAU    - L'arrosage

COMBATTRE LES COCHENILLES

SOIGNER PAR l'HYGROMÉTRIE    - Humidifier l'air

COMBATTRE L'ARAIGNÉE ROUGE

SOIGNER PAR LA LUMIÈRE    - Augmenter l'éclairage

COMBATTRE LE PAYSANDISIA ARCHON

SOINS ESTHÉTIQUES    - Couper les palmes

 

 

    Les Palmiers, une fois la période d'acclimatation passée, ont cet avantage d'être des arbres résistants, pour peu que l'on s'attache à ne pas commettre de péchés de jeunesse, tel que planter un Palmier peu ou pas rustique dans une région aux hivers glacials, ou un Palmier de région aride dans une région trop humide sans le protéger, ou encore un Palmier de sous bois en plein soleil...    Bref, un Palmier vous sera toujours reconnaissant des bienfaits que vous lui prodiguerez en se parant de ses plus beaux atouts, et ceci en gardant une parfaite santé.

    En effet, jusqu'à aujourd'hui, bien que quelques villes du Sud de la France commencent à être attaquée par le Paysandisia archon, on compte encore, fort heureusement, peu de prédateurs dans l'Hexagone pour les Palmiers d'extérieurs en pleine terre.

    Il n'en ai pas de même pour les Palmiers d'intérieurs, qui souffrent des conditions peu propice à leur culture dans les logements modernes. Absence de lumière, surtout dans le Nord Ouest du pays, qui connaît une couverture nuageuse importante l'hiver, ce qui diminue d'autant la luminosité, et un atmosphère trop sec dû au chauffage central, qui favorise l'apparition de prédateurs comme l'Araignée rouge et les Cochenilles, mais abîme également l'extrémité des palmes en les faisant sécher.    Voici donc les moyens que j'utilise pour donner à mes Palmiers des conditions de vie plus acceptables.

 

 l'eau, l'air, La lumière, symboles de vie

 

 

 

 

      SOIGNER PAR L'EAU 

    Bien que porteurs d'une solide réputation de plantes du désert, la plupart des Palmiers en pleine terre, même s'ils supportent une certaine sécheresse, pousseront mieux et plus vite s'ils ont libre accès à l'eau pendant la période de végétation.    Ainsi, la présence d'une nappe phréatique proche, un arrosage goutte à goutte automatique, sont le meilleur atout.    Le cas échéant, il ne faut pas négliger les arrosages pendant la période estivale, surtout en région méditerranéenne où les précipitations sont rares, et où 3 arrosages par semaine ne sont pas un luxe.

    Pour les régions où la pluviométrie est plus régulière l'été, 2 arrosages suffisent pour garantir une bonne santé.

 NOTE     A l'inverse, en Automne, quand la végétation ralentie, ainsi que l'hiver, certains Palmiers provenant de régions arides, comme le Brahea armata entre autre, nécessitent un sol plus sec, il est alors judicieux de poser un dispositif qui éloignera le trop d'eau de la périphérie directe du Palmier, ( exemple: une bâche plastique posée autour du stipe sur un lit d'écorce de pin, attention, pas posée à même le sol, il faut que les racines puissent respirer ).     Il peut aussi être aménagé un petit toit pare pluie, plus difficile à mettre en oeuvre, mais tout aussi efficace.

    Pour les Palmiers en pot, il faut s'assurer que le terreau ne soit jamais sec ( ceci ne veut pas dire détrempé ... ).    Attention donc aux pots qui sont en plein soleil l'été, le substrat sèche très vite, et il n'est pas rare de perdre un Palmier en pot l'été par défaut d'arrosage.    Il en est de même l'hiver, seulement comme la croissance est au plus bas, la fréquence des arrosages s'espace d'autant, mais ne doit pas être stoppée.    Il faut à cette période, veiller plus que jamais à ce qu'il ne reste pas d'eau résiduelle au fond de la soucoupe, ce qui aurait pour effet de faire pourrir les racines.

    Il faut porter une attention particulière aux Palmiers que l'on cultive en bacs en extérieur toute l'année, et que l'on rentre dans un garage, une cave ou un abri de jardin pendant les mois ou les fortes gelées sont fréquentes.    Ne les ayant plus que rarement sous les yeux, il arrive que les arrosages soient oubliés et que la plante souffre de choc hydrique.    Les folioles des anciennes palmes se ferment d'abord, puis les feuilles sèchent complètement, et si l'on intervient pas à temps, c'est toute la plante qui sèche et meurt.    Si le Palmier est remisé dans la pénombre, l'apport d'eau ne doit plus se faire dans une optique d'arrosage, mais seulement pour éviter ce choc hydrique et maintenir la plante en dormance.    Ensuite, le printemps revenu, il faut placer les plantes dehors et à l'ombre quelques semaines puis, graduellement au soleil, si la variété le permet.

 

 

      SOIGNER PAR L'HYGROMÉTRIE 

 

    L'air trop sec est un problème sérieux qui se rencontre fréquemment à l'intérieur des logements modernes, principalement l'hiver lorsque le chauffage est en route, car là, le taux d'humidité de l'air avoisine 20% à 30%, ce qui est tout à fait insuffisant, alors que le reste de l'année il avoisine 65% à 70%.    Cette déficience est la cause de l'apparition des cochenilles et des araignées rouges, qui, si l'on ne fait rien, se multiplient rapidement et sont la cause d'un dépérissement rapide des Palmiers infestés.

    Les Palmiers, et surtout les variétés tropicales, nécessitent de 50% à 80% d'humidité de l'air pour croître correctement et ne pas nécroser.    Les moyens pour élever le taux d'humidité de l'air ambiant sont légions.    Il faut savoir que sur ce point particulier, l'élévation du taux d'humidité de l'air sera bénéfique à tous les habitants de la maison, aux Palmiers ainsi qu'à nous même, alors pourquoi s'en priver.   

    Le plus simple, il suffit de regrouper toutes les plantes en un seul endroit assez lumineux, ainsi elles forment ensemble un écosystème favorable à toutes, puis les brumiser régulièrement.

 NOTE     Très facile également, on remplit la soucoupe, sous le pot en question, de graviers, de billes décoratives... et on y laisse toujours un peu d'eau, qui s'évapore doucement autour du Palmier.     L'effet est augmenté si l'on regroupe plusieurs pots.

●    Attention toutefois, à ce que le fond du pot ne baigne jamais dans l'eau.

    Je me souviens quand j'étais gamin, ( aller va, ça n'est pas si vieux ) mes parents avaient accrochés aux radiateurs de toutes les chambres de la maison, ce que l'on appelait "un saturateur".    Un récipient spécial en plastique, qu'il fallait remplir d'eau régulièrement, et qui permettait à cette eau de s'évaporer dans l'air sous l'effet du chauffage.    Petit à petit, cette pratique a disparue.    Aujourd'hui, pourquoi ne pas lui redonner vie ?

    Enfin, plus gros et aussi plus cher, mais aussi très efficace, un aquarium.    D'une taille suffisante, c'est un très bon moyen pour augmenter le taux hygrométrique d'une pièce, les aquariophiles la savent bien, ne serait ce que par le nombre de litres d'eau qu'il faut y remettre régulièrement ( 10 à 15l par semaine pour un aquarium chauffé de 300l ).

Il est possible d'utiliser tous ces systèmes conjointement, le résultat n'en sera que meilleur.

 

 Idée     Toujours à la recherche d'un procédé qui me permette d'augmenter efficacement le % Hygrométrique de l'air pour mes Palmiers d'intérieurs pendant la période hivernale, j'ai eu l'idée de détourner de sa destination initiale un petit brumisateur de brouillard, prévu à l'origine pour compléter une petite fontaine décorative d'intérieur.

    Voici la photo commerciale de l'appareil, que je vais mettre en fonction dès que cela sera rendu nécessaire par l'allumage du chauffage central.

 

 

 

      SOIGNER PAR LA LUMIÈRE  

    Pour améliorer les conditions lumineuses, surtout l'hiver, il suffit de disposer le pot à proximité d'une fenêtre voilée orientée Sud, ou non voilée orientée Ouest, ou d'installer un dispositif d'éclairage d'appoint.    Il existe dans le commerce des systèmes spéciaux dont les ampoules dégagent une lumière dont le spectre est proche de celui de la lumière naturelle, en général, ces systèmes restent assez coûteux, mais cela reste une question de moyen.    Sinon, il est possible de se fabriquer une rampe d'éclairage très simple et moins onéreuse, constituée d'ampoules standards, ( un petit spot à 10€ suffit, car c'est déjà mieux que rien ), le tout branché sur un prise munie d'un système à minuterie pour ne plus y penser.    On peut bien sûr éteindre le système dès que les jours ont suffisamment rallongés.

      NOTE     Ce que je vous présente sur ces trois photos ne m'a pas coûté plus d'une vingtaine d'euros, en profitant d'une promotion dans une grande surface de bricolage, mais s'avère très efficace, car ce système permet de donner à un Palmier une exposition lumineuse bien supérieure à celle qu'il reçoit lors d'une journée d'hiver normale qui ne dure qu'environ 9h00.    Je conserve ainsi une végétation de mes plantes en plein hiver.    Elle serait bien sûr supérieure avec des lampes spéciales, un jour, sûrement...

      LE REMISAGE DANS UN LOCAL SOMBRE  

    L'Hiver, on peut être, à juste titre, tenté de remiser les plantes dans un garage ou une cave.    Dans ce cas, le local peut être sombre mais pas noir, et doit être hors gel.    Il faut veiller à éviter le choc hydrique (voir soigner par l'eau...).    Les Palmiers rustique acceptent plus facilement ce traitement ( Phoenix, Trachycarpus, Jubaea, Brahea ... ) que les Palmiers tropicaux, qui eux en général réclament lumière et chaleur toute l'année.

    Si la température du local est supérieure à 10°, pour mon cas elle oscille entre 11° et 15°, les Palmiers conservent une végétation, bien sûr très ralentie.    Il est alors judicieux d'installer un éclairage d'appoint pour éviter un certain dépérissement.    Voici l'installation que j'ai bricolée dans mon garage, composée de 2 tubes de 36Watts 120cm réglable en hauteur, ayant un spectre lumineux facilitant la croissance des plantes, branchés sur une prise à minuterie réglée sur 8h/19h, pour protéger du froid 49 Palmiers, 1 Strelitzia reginae (oiseaux du paradis) et 1 Musa basjoo (bananier).    Coût de l'ensemble <50€.

    L'arrosage doit dans ce cas être maintenu, en s'assurant que le terreau soit simplement humide.    Ne pas omettre une surveillance régulière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Faut-il couper les vieilles palmes sèches d'un Palmier ?

    Certains Palmiers, comme les Washingtonia ou le Trachycarpus fortunei, entre autres, gardent pendant de très longues années leurs feuilles séchées solidement attachées au stipe, s'entassant les unes sur les autres contre celui-ci, formant ainsi une sorte de jupon de feuilles, alors que d'autres voient leurs palmes tomber seules, assez rapidement.

    Dès lors, quelques questions se posent, ces palmes sèches ont-elles une utilité ? Faut-il les couper ? Quand ? Comment ?

 

 

     Faut-il ?     Si, seuls les Palmiers de régions froides gardaient leurs feuilles séchées ainsi, comme le Trachycarpus fortunei dans les hauteurs de l'Himalaya, on pourrait en déduire qu'elles participent à la protection du coeur du Palmier pendant l'hiver.    Pourtant les Washingtonia filifera et robusta, qui conservent pareillement leurs feuilles, trouvent leur habitat naturel vers la côte ouest des États-Unis, là où il ne fait pas particulièrement froid.    C'est donc plus une particularité propre à tel ou tel variété de Palmier, acquise il y a des millénaires, plutôt qu'une utilité face aux climats d'aujourd'hui.    La coupe des palmes sèches relève donc autant du soucis esthétique, que ne pas les couper relève du respect de caractéristiques propres chères à certains puristes.

    La coupe des palmes peut aussi trouver un intérêt face au danger que représentent les épines situées à la base des pétioles des Phoenix ou des Chamaerops humilis, lorsque la couronne se situe dans une zone de passage piéton ou à proximité directe d'une aire de jeux d'enfants.

     Quand ?     Pour les Palmiers, il est toujours préférable d'intervenir en période végétative, entre Mai et Août, au grand maximum Septembre dans le Sud.    A cette période, la plante aura toute la force de résister à l'agression occasionnée par la coupe d'une ou de plusieurs palmes, de plus, la plaie effectuée aura le temps de se refermer avant l'arrivée de l'Automne, période plus propice à l'apparition de champignons, notamment à cause de l'humidité.

     Comment ?     Pour un Palmier de haute tige, il est plus judicieux de faire appel à des professionnels, ne serait-ce que pour la dangerosité de l'opération.    Comme je dis souvent, il n'y a qu'une marche à descendre, mais si elle fait plusieurs mètres...    On a qu'une vie pour admirer ses Palmiers, pensons y.

    Pour un Palmier de taille modeste, qui ne nécessitent pas l'utilisation d'une échelle, l'opération est facile mais il faut user d'un peu de bon sens.    Personnellement, j'utilise pour la coupe deux outils, un sécateurs, pour les pétioles fins type Trachycarpus, Chamaerops ou tous mes jeunes Palmiers.    Pour mon Phoenix, j'utilise une scie à métaux, la coupe est franche et propre.    Lorsque ces outils sont utilisés sur des plantes bien différentes, ou pire, sur une plante malade, il faut absolument procéder à une désinfection préalable des lames, afin d'éviter toute propagation de la maladie.

    Il est préférable de porter des gants épais lorsque l'on travaille sur un Palmier type Phoenix, sinon, les épines de la base des pétioles vous le rappellent rapidement.

    Si la palme est parfaitement sèche et morte (bien marron), il n'y a pas de précaution particulière.    Si la palme est encore verte, ou jaune, il est préférable d'opérer en deux temps.    Dans un premier temps, on coupe le pétiole à environ quinze ou vingt centimètres du stipe, et on laisse ce morceau sécher sur le Palmier.    Ceci afin d'éviter de produire une plaie trop près du coeur du Palmier.    On peut aussi badigeonner la plaie de mastic cicatrisant.    Enfin, quelques mois ou années plus tard, on peu couper plus court ce morceau devenu bien sec.

 

     Note     Vous trouverez, dans le chapitre " Mes liens préférés ", l'adresse du site " Allo Olivier ".    Olivier est élagueur professionnel, et taille d'une façon très décorative les palmes des Palmiers à petits ou grands stipes.    Vous pourrez voir, sur son site, quelques photos de son travail sur des Phoenix canariensis et des Washingtonia sp.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Paysandisia archon    (Le papillon tueur de Palmier)

Photos ci-dessous tirées du site I.P.S.

 

    Issu de la famille des Lépidoptères, le Paysandisia archon est arrivé en France en même temps que des Palmiers en provenance d'Amérique du Sud, arrachés à leur milieu naturel et importés chez nous sans aucun contrôle sanitaire.    Encore un des avantages de la mondialisation sans doute.

    Le problème est que ce sympathique animal ne se plait qu'au contact des Palmiers, plus particulièrement semble t'il du Trachycarpus fortunei, mais pas uniquement.    Le Paysandisia archon pond ses oeufs, par dizaines, à la base des pétioles des palmes, aux alentours des mois de Juin à Septembre.    C'est donc à cette époque que le papillon est visible, d'autant que son envergure dépasse 10cm.

    Ensuite, les larves vont se mettre à l'abri dans le stipe pendant environ un an en y creusant des galeries.    C'est pendant cette période que les dégâts sont occasionnés au Palmier.    Les larves se nourrissent, entre autre, du coeur du Palmier, ce qui fait que, suivant le nombre de larves présentent, les dégâts sur la plante peuvent rapidement devenir fatals.

    Aujourd'hui, même si les zones à risques sont plutôt les villes à forte population de Palmiers, donc surtout celles du Sud Ouest et du Sud Est, comme les villes de Montpellier et de Nîmes, entre autres, la méthode de propagation de ce papillon dans des régions saines reste principalement l'importation de palmiers en provenance de pays déjà largement infestés, comme l'Espagne et l'Italie, lors de la création de jardins ou d'espaces vert, par des municipalités qui méconnaissent encore trop ce problème, mais aussi par l'achat à l'unité par les particuliers se fournissant chez le pépiniériste ou la jardinerie du coin, car eux aussi s'approvisionnent souvent chez des grossistes Espagnols ou Italiens.

    En Avril 2006, j'ai décelé plusieurs Palmiers touchés, dans le récent réaménagement par la ville de Rennes d'un quai de La Vilaine, où 80 Trachycarpus fortunei ont trouvés place.    Bien sûr, j'ai immédiatement contacté le service concerné, qui a pris toute la mesure du problème, mais m'a aussi fait part de sa totale méconnaissance de ce fléau.    LA VIGILENCE DE TOUS RESTE POUR L'INSTANT LA MEILLEURE PARADE.

 

3Photo de Pierre Olivier Albano, issue de la revue trimestrielle des Fous de Palmiers "Le PALMIER" n°46, présentant des æufs fertiles couleur marron et des æufs déjà vides couleur blanche, du Paysandisia Archon.    A ce stade, les æufs ressemblent à des grains de riz.

    On se rend compte que les æufs sont bien cachés entre la base du pétiole et le stipe.

 

    Petit à petit, le Palmier faiblit, les folioles des palmes semblent se dessécher, la couronne prend un aspect général maladif, c'est le premier signe.    Passé le mois de Septembre, le papillon disparaît.

 

3Photo de Pierre Olivier Albano, de la couronne d'un Trachycarpus fortunei atteint par Paysandisia archon.

Photo Dominique L 4

Autre signe, les dégâts deviennent visibles sur les nouvelles feuilles, qui sont comme mitraillées d'une manière très régulière une fois ouvertes, ceci s'explique par le fait que la jeune palme, alors qu'elle était encore en formation dans le stipe, a été transpercée par une larve.

Lorsque le méristème est trop abîmé par les galeries faites par les larves, le Palmier meurt.

Il est à noter que les symptômes sur les Palmiers à feuilles pennées sont moins évidents.

3Photo Dominique L, en écartant la base d'un pétiole, on distingue encore très bien l'oeuf qui a en son temps enfermé une larve, à ce stade il est de la taille d'un grain de riz avant cuisson.    Sa couleur blanche indique que la larve a quitté l'oeuf.   

Photo Dominique L 4

Autre signe, les larves expulsent du stipe une sorte d'agglomérat composé des déjections de ce qu'elles ont dévoré sur leur passage.

 

 

    Si rien n'est fait, les larves, transformées en chrysalides pendant la période hivernale, forment de nouveaux papillons qui prendront leur envol à la fin du Printemps de l'année suivante, pour virevolter autour des autres Palmiers de votre jardin, ou bien de ceux de votre voisinage...    ...au grand plaisir des enfants et des détracteurs des Palmiers.

 

    POUR S'EN DÉBARRASSER

 

    Il est encore régulièrement annoncé qu'il n'existe pas de parade au Paysandisia archon, CECI EST FAUX.    Depuis quelques temps déjà, des Palmiers ont été traités avec un insecticide chimique, le ZOLONE DX, que l'on trouve dans les jardineries, et nombre d'entre eux ont été sauvés.    Ce produit est autorisé à l'utilisation dans les jardins, mais comme tous produits chimiques, il convient d'utiliser des Équipements de Protection Individuelle, type gants caoutchouc, masque et combinaison, et bien sûr, d'éloigner enfants et quiconque n'étant pas vêtu de la sorte et n'ayant rien à faire dans les parages.

4 Comment utiliser ZOLONE DX 3

    A plus grande échelle, voici les coordonnées d'une entreprise Toulonnaise, que je reproduis ci-dessous.    Cette entreprise est spécialisée depuis plusieurs années et avec succès semble t'il dans le combat de ce papillon.

Société VEGETECH
Mme Karine Panchot
Tel / 04.94.03.09.23 ou 06.61.16.24.88

    En attendant, RESTONS ZEN, les zones infestées s'étendent mais restent encore assez localisées, et il n'est pas nécessaire de tomber dans une phobie du papillon consistant à tuer tout ce qui virevolte autour de nos Palmiers.

    Soyons très vigilant, surtout lors de l'achat d'un Palmier qu'il faut inspecter scrupuleusement, car c'est comme cela que se déclarent encore aujourd'hui de nouveaux foyers d'infection, chacun se devant d'être acteur à son humble niveau afin que soit enrayé la prolifération de ce fléau.

    Si vous êtes persuadé avoir vu ce papillon rôder autour de votre Palmier, ou si vous constatez que les dernières palmes ou la lance qui émane de son stipe comporte un ou des trous qui ressemblent à ce qu'aurait produit une perceuse, inspectez en détail le haut du stipe et la base des pétioles, si vous y découvrez des orifices et une sorte de sciure pâteuse, il est préférable de traiter sans délai, puis, d'emballer le Palmier dans un filet à mailles très serrées ou dans un voile d'hivernage, comme on le fait pour protéger les arbres fruitiers, pendant les mois de Juin à Septembre, cela ne sera pas pour empêcher les prédateurs de venir sur le Palmier, mais à l'inverse, de les prendre au piège pour les empêcher de fuir et d'investir d'autres Palmiers, ce sera déjà ça de gagné.

    Enfin, vous pouvez, sur ce sujet du Paysandisia archon, faire confiance aux vrais professionnels du Palmier, comme Violette Décugis entre autre, que vous pouvez également contacter si vous avez un doute ou besoin d'un conseil.

    Vous pouvez également prévenir le Service Régional de la Protection des Végétaux, dont les coordonnées peuvent vous être données par la préfecture de votre département.

 

 

LE REMÈDE ?
 

 

    Jean-Benoît PELTIER, Biochimiste à l'INRA de Montpellier a mis au point fin 2006 une glue biodégradable que l'on applique sur le Palmier, aux endroits recherchés par le Paysandisia archon pour effectuer sa ponte.    Cette résine très collante va piéger le papillon femelle et ses larves.    Ainsi, la reproduction du papillon devrait rapidement s'en trouver enrayée.    Ce remède est en cours de test, mais grâce à lui, gageons que les jours du sinistre ravageur sont comptés.

 

    Ci-joint, l'article de Jean-Benoît PELTIER, téléchargeable au format *.pdf (nécessite Adobe Reader).    Cliquez ici

 

    Mars 2011, je reçois un courriel de la part de la société PROVALIS, qui m'informe que la glue mise au point par Jean-Benoît PELTIER est enfin commercialisée sous le nom commercial de BIOPALM. Ci-dessous en téléchargement les documents relatifs à ce produit.

 

BIOPALM   Brochure BIOPALM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cochenilles

Cochenille dite "farineuse"

Cochenille dite "à carapace"

 

   La cochenille, qu'elle soit farineuse (ci-dessus à gauche) ou à carapace (ci-dessus à droite), est un insecte suceur qui se nourrit de la sève de la plante qu'elle envahit rapidement si l'on n'y prend pas garde.    En général pas beaucoup plus gros qu'une tête d'épingle à l'âge adulte (2 à 3mm), la larve est minuscule.    L'apparition de ce parasite est dû à un air ambiant trop sec et trop chaud.    La cochenille, quelle qu'elle soit, se révèle presque invisible au début de l'attaque, car elle est bien cachée dans les recoins formés par la base des feuilles et du stipe.    Les premiers symptômes sont l'apparition de gouttes d'un miellat visqueux et transparent, ou encore un léger dépôt farineux blanc.    A long terme, si l'on ne fait rien, elle occasionne des dégâts sur le Palmier qui en devient infesté, l'affaiblit et le rend encore plus vulnérable à tout autre agression.    Il faut donc s'en débarrasser absolument.

 

POUR S'EN DÉBARRASSER

 

    Dans un premier temps, on peu se contenter d'enlever la cochenille solitaire manuellement, mais si l'invasion se confirme, il faut envisager un traitement.    Il existe dans le commerce tout un tas d'insecticides adaptés pour se débarrasser de l'importun, les insecticides pour pucerons fonctionnent bien aussi, préférez ceux à action systémique.    Sinon il est possible de produire soit même un anti-cochenille naturel et efficace comme ceci, dans 1/2 litre d'eau, on mélange 2 cuillères à soupe d'alcool à 70° et 2 cuillères à dessert de liquide vaisselle, le tout dans un pulvérisateur et pchitttt.    Il est en général nécessaire de renouveler le traitement à plusieurs reprises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

L'araignée rouge

 

    L'araignée rouge est minuscule, presque microscopique, c'est par ses toiles que l'on devine sa présence.    Il existe dans le commerce tout un tas d'insecticides adaptés pour se débarrasser de la fâcheuse, mais cela n'est souvent pas nécessaire tant la bébête déteste l'humidité.

 

POUR S'EN DÉBARRASSER

    Plongez le pot dans un seau remplit d'eau, ou dans la baignoire si vous préférez, n'ayez pas peur si l'eau dépasse le niveau du terreau, c'est même mieux.    Tant que le terreau boit, des bulles d'air remontent à la surface, dès qu'il n'y a plus de bulles, retirez le pot de l'eau et laissez bien égoutter.    Vous prenez enfin un grand sac plastique transparent, du type de ceux que la municipalité nous donne pour procéder au tri sélectif des ordures ménagères si tel est le cas chez vous, et vous emballez votre Palmier dans ce sac en faisant attention de ne pas abîmer les palmes.    Laissez ainsi votre Palmier pendant 3 ou 4 jours pas plus, et adieux araignée rouge.