Chamaerops humilis cerifera   -   ka-MEE-rahps   HYOO-mi-lis   se-RIF-e-ra

Cette variété de Chamaerops humilis est très distincte, notamment par son aire de répartition réduite aux hauteurs du haut Atlas Marocain.    Les palmes sont d'un bleu vert assez similaire à la couleur des palmes du Brahea armata, et ce pour la même raison, elles sont recouvertes d'une couche de cire blanchâtre sur les deux faces de la feuille, d'où le nom de cette variété.    Dans les régions tempérées humides, la pluie lessive cette couche de cire, les palmes perdent alors leur couleur originelle au profit d'un vert pâle.    Les feuilles sont palmées, les folioles, rigides, bifides au sommet, sont découpées presque jusqu'à la base.    Le pétiole porte, de part et d'autre, des épines acérées dont il faut se méfier.    Il forme, pareillement, des rejets à sa base.

 

 Culture     Dans mon jardin, la rusticité du C. cerifera semble supérieure à celle de la variété type, pas le moindre dégâts à signaler malgré des pics de -8,7°.    Le Chamaerops humilis cerifera est facile de culture, un emplacement ensoleillé et chaud et un terrain bien drainé.    Même s'il tolère bien la sécheresse, de l'eau en période estivale est bénéfique, mais pas trop en période hivernale.    Jusqu'en zone 8, lors d'hivers normaux et une fois bien installé et acclimaté (pour moi, deux ou trois ans), un sujet dont le stipe est déjà bien formé (compter une bonne douzaine d'année...) n'a besoin d'aucune protection.    La croissance est plus lente que le Chamaerops humilis type.

 

    Le Chamaerops humilis var. cerifera se rencontre dans les hauteurs du Haut Atlas, au Maroc

Photo    mai 2020

 

Photo    mai 2020

 

Juin 2019, 10 ans déjà que je n'avais pas tenu à jour cette page.

Mon Chamaerops humilis cerifera dépasse maintenant allègrement le grillage contre lequel il est adossé.

Le stipe du pied mère atteint 0m60 et la plus haute palme 1m40.

Comme son voisin Chamaerops humilis, mon cerifera ne nécessite aucune attention l'hiver, je le laisse sans protection aucune, et il reprend sa croissance au Printemps dès que la chaleur diurne lui convient.

A noter qu'il conserve la pruine blanchâtre qui recouvre ses plus jeunes palmes pendant deux années environ avant que la pluie n'ait raison d'elle.    La couleur des palmes est ensuite d'un vert pâle assez caractéristique de la variété.

 

Ici à droite, en avril 2009, je ne le protège plus du tout maintenant, et il a encaissé parfaitement les deux pointes de -10° enregistrées lors de l'hiver 2008/09 par la sonde déportée de ma station météo.

Quatre années se sont écoulées depuis sa plantation, et il n'a pour ainsi dire pas grandit, mais il s'est installé et son feuillage est bien plus fournit.

< Ci-contre, en avril 2007

 

 

 

 

Ci-dessus, en juillet 2005, l'année de sa plantation.    En pot à gauche et en terre à droite