Sabal bermudana     -     SAH-bahl    ber-MU-danae

(Palmier des Bermudes)

   

    Le Sabal bermudana devient un Palmier dont le stipe peu atteindre 7 à 8 m.    Il conserve seulement les empreintes de la base des pétioles.    Ses palmes sont fortement costapalmées, c'est à dire qu'elles sont et palmées et pennées car le pétiole, inerme à sa base, se prolonge un peu dans la feuille.    D'un beau vert assez soutenu, les palmes assez rigides se brisent hélas assez facilement sous l'effet du vent.    Le Sabal bermudana est un Palmier hermaphrodite, chaque fleur portant les parties mâles et femelles à la fois, un seul pied suffit pour obtenir des fruits.

 

    Culture     Concernant la culture, voilà un Palmier qui se prête bien aux conditions Bretonne, plus particulièrement sur la côte, mais aussi chez moi dans les terres.    En période végétative, il apprécie énormément l'eau et peut être planté dans un terrain proche d'un cours d'eau ou souvent arrosé.    Les fortes chaleurs et le plein soleil stimulent son développement, cette déficience dans la moitié Nord de l'Hexagone ralenti donc sa croissance, mais voila un Palmier à essayer absolument, surtout au regard de sa rusticité qui dépasse facilement les -10° à l'âge adulte.

 

    Dans l'intérieur des terres, lors d'hiver plus froid, il est bon de prévoir une protection.    Ceci étant, le mien a résisté, très jeune et en pot, à des pointes de -6° de froid, puis en terre avec une protection très sommaire, à presque -9°.    Seules les extrémités des palmes étaient grillées, mais son coeur a tenu bon.

 

    Depuis, après 17 années de pleine terre, je ne le protège plus du tout et il sort de chaque Hiver en parfait état si ce n'était ses palmes cassées par les tempêtes hivernales.    Sa croissance reste lente avec une à deux nouvelles palmes par an, un peu plus s'il fait beau et chaud.    Il est aujourd'hui superbe, solide et sa couronne de palmes bien fournie (voir les photo ci-dessous).

 

     A savoir     Il semble qu'il existe une véritable cacophonie dans le commerce au sujet de ce Palmier, et faute d'avoir affaire avec un véritable pépiniériste connaisseur des Palmiers, il est souvent confondu avec le Sabal palmetto.    J'ai d'ailleurs pendant longtemps pensé que mon bermudana était un palmetto.

Photo   VIRIAR PLANT HOUSE

 

    Le Sabal bermudana est originaire des Bermudes, au large de la côte de la Caroline du Nord.

    La croissance des Sabal, dans les 1ère années, est assez étrange. Il se forme à la base du palmier une sorte de "cône" qui émerge légèrement de terre, juste à côté des palmes (à droite de cette photo). Palme après palme, la base du palmier s'éloigne de ce "cône", qui va disparaître lorsque le stipe va commencer à monter.

 

 

Ici à droite en Juillet 2022

 

J'ai mesuré la circonférence de sa base qui atteint aujourd'hui 1m50, et il a formé une belle inflorescence cette année.

 

Ici à gauche en Juin 2019.    Depuis à peu près un an, la base de son futur stipe a cessé sa croissance transversale.    Lorsque j'observe mon Sabal, il commence à me donner une véritable impression de puissance.

 

Pour autant, je pense que la circonférence de sa base, que je mesure aujourd'hui à 0m70, va encore s'étoffer avant que je puisse constater une croissance verticale.

En Septembre 2018

 

En Septembre 2018


En Juin 2010

 

En Août 2009

 

Mon Sabal bermudana le jour de sa plantation en 2005

 

    La fin de l'hivers 2004/05 a été rude avec quelques pointes à -6°, et mon Sabal bermudana a perdu sa lance (il était dehors et en pot).    Après les soins d'usages, mi-juillet, une nouvelle lance émergeait, le coeur n'avait pas été mortellement touché.    Deux mois plus tard, deux pétioles (le reste des feuilles brûlées par l'hiver) et une lance en bon état sont sorti.

    Ci-contre à gauche, le 04 août 05, le voici enfin en terre, l'emplacement que je lui réservais ne pouvant être utilisé plus tôt du fait de travaux important sur mon terrain.

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    Espérons que ce long hiver 2005/06 ne lui soit pas fatal...

 

 

... et non, en 2006, il se porte toujours très bien et a repris sa lente croissance, les pointes des palmes sont juste un peu abîmées.

    Le même, 8 mois plus tard et après avoir été rempoté, il a profité, mais malheureusement, ses palmes sont fragiles

  13 février 2004, mon Sabal bermudana le jour de son achat