Jubaea chilensis     -     joo-BEE-a    chi-LEN-sis

(cocotier du Chili)

Le Jubaea chilensis est un magnifique Palmiers, celui que je préfère, de part la majesté qui s'en dégage.    Les feuilles sont pennées, d'un beau gris vert.    Son stipe (le tronc), massif, gris, lisse et presque doux sous la main, porte les empreintes de la base des pétioles (la tige des feuilles), et peut atteindre 5m de circonférence, ce qui fait de lui le recordman en la matière.    Il peut s'élever à 30m de hauteur dans son habitat naturel.    Il restera plus modeste chez nous, 10 à 12m, et poussera lentement, très lentement.    Ce Palmier nécessite un terrain très bien drainé, car il ne faut pas que ses racines baignent dans l'eau.    Offrez lui un emplacement ensoleillé et chaud.    Ainsi, sa rusticité atteindra -12° à -15° à l'âge adulte.

 Culture    A l'âge juvénile, ce palmier peut souffrir d'une maladie mortelle encore mal connue.    Pour s'en prémunir, il faut bien dégager le collet de la plantule (la base du stipe).    Il est préférable d'apercevoir, sur un ou deux millimètres, le départ des racines, et d'éviter de projeter de l'eau sur la plante à l'arrosage.

 

Ce Palmier nécessite un sol bien drainé, un emplacement ensoleillé, et des Étés longs et chauds pour bien se développer.    Les Hivers pourront être frais.    Ainsi, le Jubaea chilensis supporte des pics de gels hivernaux de -12° à l'âge adulte.

Bien que supportant la sécheresse, il profite mieux, comme la plupart des Palmiers, avec un arrosage abondant l'Été, et un engraissage facultatif au Printemps.    Il pousse, hélas, très lentement.

 

En région tempérée pluvieuse, il est indispensable de protéger les jeunes plants de l'excès d'humidité.    Également, on prendra soin plus que jamais au drainage du sol.    Avec l'âge et l'apparition du stipe (prévoir 30 ans de culture...), la résistance à l'humidité hivernale s'améliore, mais la croissance, déjà lente, sera d'autant ralentie que l'Été sera court et sans réelle chaleur, ce qui est hélas mon cas.

On peut donc tenter l'acclimatation d'un Jubaea chilensis dans certaines régions du Nord de la France.    Il existe d'ailleurs de très beaux sujets centenaires en Bretagne, notamment deux à Lorient.

 

Juillet 2010, j'ai remplacé mon premier Jubaea chilensis mort lors de l'hiver 2009/10 par un tout jeune plant dont j'ai fait l'acquisition début 2004.

Sa résistance au froid est déjà impressionnante.    Pour ses deux premiers hivers de pleine terre, je ne l'ai protégé que d'un seau en bois sans fond surmonté d'une cloche en plastique pour le prémunir de la pluie, ce sans aucun apport de chaleur.    Il a ainsi encaissé -11,1° le 3 février 2012, sans le moindre dégât.

 

Juillet 2023, j'ai entrepris des aménagements dans mon jardin, notamment pour remplacer la haie variée par des panneaux composites destinés à atténuer le bruit de la circulation automobile qui n'a de cesse de croître.    Ces travaux on permis de redonner à mon Jubaea chilensis un espace qu'il n'avait plus connu depuis longtemps, tant il s'était fait « avaler » par la haie. 

Photo    Jubaea chilensis Ste Maxime - Var

 

Le Jubaea chilensis est originaire du Chili, le genre Jubaea n'est  représenté que par cette seule espèce  >

 

Juillet 2023, si les informations données par Léon Rogez sont exactes, mon Jubaea Chilensis a aujourd'hui 20 ans.

 

Grâce à des travaux d'aménagement, notamment le remplacement par des panneaux composites, de la haie variée qui l'avait presque complètement avalé, mon Jubaea chilensis retrouve un espace dégagé qui devrait lui permettre d'accélérer sa croissance.

 

Sa base mesure aujourd'hui 0m76 de circonférence.

 

Juin 2019, 7 années séparent ce cliché de la photo ci-dessous à gauche.    L'angle de prise de vue est sensiblement le même, on devine donc la croissance de mon Jubaea chilensis âgé de 16 ans.

 

Il affronte maintenant l'hiver sans la moindre protection, si ce n'est la protection naturelle de la haie de mon jardin.

Il est encore très loin de former son stipe.

 

J'ai mesuré sa base à 0m61 de circonférence.

 

 

Mars 2012, mon Jubaea chilensis, âgé de 9 ans.    Il sort tout juste de l'Hiver sans le moindre problème.    Il n'a pris que 5mm de circonférence en 20 mois depuis sa plantation.

 

Juillet 2010, après 6 années de culture en pot, mon Jubaea chilensis, alors qu'il vient de prendre la place de son "ex-grand frère" grillé par le froid humide de l'hiver 2009/2010.

 

 

 

Cette plantule de Jubaea chilensis est ma 2ème tentative d'acclimatation d'un Jubaea chilensis dans mon jardin.

Février 2004.    Mon jeune Jubaea chilensis âgé de 8 mois, fraîchement arrivé de la pépinière Palmaris de Léon Rogez.

Sa germination date approximativement de juillet 2003.

 

Détail du stipe façon "peau d'éléphant" du Jubaea

    La Capitana, le plus vieux Jubaea chilensis du monde.    Du haut de ses palmes, 16 siècles nous contemplent

Photo  collectorseeds.com

Deux Jubaea chilensis, visibles à Lorient rue du Tour des Portes.

Photos  Régis Reveillard

En voici deux autres, visibles au jardin de l'hôtel de ville de Le Pradet, parc Cravero dans le 83