La croissance de mes Palmiers

●    N'ayant pas idée, à l'époque où je vivais seul ma passion pour les Palmiers, qu'elle se traduirait un jour par la création d'un site Internet, je n'ai jamais pensé à consigner les observations que j'ai pu faire concernant la rapidité de croissance des espèces de Palmiers qui ornent mon jardin.    Or, je constate qu'une des questions qui obsèdent un grand nombre de Palmiéristes est la rapidité avec laquelle ceux-ci s'élèvent dans les airs.

●    C'est donc à cet effet que je consigne ici les mesures que j'effectue de temps à temps.    J'effectue ces mesures à l'aide d'un mètre ruban de couturière.    Les valeurs sont toujours exprimées en cm.     Le chiffre de gauche est la mesure de la circonférence du stipe, quand celui de droite représente la hauteur que je mesure du sol à la base des palmes récentes.    Lorsqu'il n'y a qu'un seul chiffre, par exemple pour les Trachycarpus fortunei, il s'agit de la hauteur du stipe mesurée du sol à la base des palmes récentes.    Une mesure à 0 veut dire que la base du palmier est encore souterraine, comme par exemple pour le Jubaea chilensis.

●    Il est entendu que les informations ici rapportées ne sont que purement indicatives, car très variables suivant telles ou telles variétés de Palmiers, la façon dont ils sont cultivés ainsi que la région où ils se trouvent.    Il est évident qu'un Phoenix canariensis poussera beaucoup plus vite, lumière et chaleur aidant, dans le sud de la France que dans le nord.

●    Il faudra hélas patienter encore quelques années pour que le tableau ci-dessus puisse devenir "parlant".    Les valeurs suivies d'un * indiquent que le stipe a été nettoyé de la base des plus vieux pétioles, ce qui engendre parfois une importante diminution de sa circonférence.

La croissance du stipe

●    Chez les bi cotylédons, l'épaisseur du tronc est due à l'augmentation concentrique annuelle des tissus dont il est constitué, ce qui fait que les parties vivantes du tronc sont situées dans les zones périphériques du tronc, juste sous l'écorce.    C'est ainsi qu'il est aisé, après l'abattage d'un arbre, de se faire une idée de son âge en comptant le nombre de stries partant du centre vers l'extérieur.

●    Pour les Palmiers, la constitution du stipe est très différente.    Il s'agit en fait d'un amas fibreux très serré, un peu à la façon d'une corde.    Ces fibres relient les racines aux palmes et servent à la circulation de tous les éléments nutritifs dont la plante a besoin.    C'est par l'augmentation du nombre de ces fibres que le stipe atteint son diamètre adulte.

Coupe du stipe d'un Chamaerops humilis, on distingue les fibres dont il fut constitué.    A la différence des bi cotylédons, aucune marque en cerne n'est visible     4
	3    L'augmentation du nombre de racines est commune à celle du nombre de fibres dont le stipe est constitué.    Ici, la production de nouvelles racines à la base de mon Butia capitata.    Leur taille est de 1 cm de diamètre.
Même chose ici, cette fois à la base de mon Washingtonia filifera     4