Brahea edulis    -     bra-HAI-a    ED-yoo-lis

(Palmier de Guadalupe, Erythea edulis)

        D'un port assez semblable à celui de son frère armata, il est cependant plus trapu et moins haut de stipe, de 10 à 12 m, et ses palmes, presque costapalmées, ne sont pas enduites de cette couche de cire bleuté qui fait toute l'originalité du Brahea armata, et sont donc vertes.    Les inflorescences sont moins longues et portent, par milliers, de minuscules fleurs de couleur jaune.

        Culture     La culture du Brahea edulis est aisée, il est amateur de soleil, de chaleur, et une certaine sécheresse ne lui fait pas peur.    Il est donc tout destiné à la Côte d'Azur.    Sa rusticité est moyenne, les premiers dommages foliaires apparaissent vers -7°.    Des températures inférieures peuvent également être supportées, jusqu'à -12°, mais brièvement et d'un froid sec.    Suivant les sources, il est aussi donné pour une résistance équivalente à celle du Brahea armata.    On peut le tenter sur la côte atlantique, il faut alors veiller à un excellent drainage du sol, et à une protection contre le froid et l'humidité entre l'Automne et le Printemps.    Les arrosages abondants l'Été sont, comme souvent, bénéfiques, surtout que cette variété pousse assez vite.

 

Photo     www.desert-tropicals.com/Palm/Brahea_edulis.html.

 

    Le Brahea edulis est endémique de l'Île de Guadalupe, au large de la côte Ouest des États Unis.    Son existence à l'état naturel est grandement menacée, car les chèvres introduites sur l'île au 19ème siècle par l'homme dévorent les plantules, interdisant ainsi sa reproduction naturelle    4

 

 

3    Ci-contre, mon Brahea edulis, semis de 2001, il a donc 4 ans sur cette photo, et je le destine à la pleine terre en Mai 2007 ou 2008